Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
Taux de bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et taux de bactériémies à entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
L'Hôpital communautaire de Cornwall affiche ses taux d'infection en ligne tous les trois mois (trimestre). Notre site Web contient de l'information sur nos taux d'infection à SARM et à ERV acquise à l'hôpital.
Parfois, quand les patients sont hospitalisés, ils contractent une infection. Il s'agit alors d'une infection acquise à l'hôpital, ou nosocomiale. Dans le cas du SARM ou de l'ERV, cela pourrait vouloir dire que les symptômes commencent 72 heures après l'admission.
Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une bactérie qui résiste à certaines ou à toutes les catégories d'antibiotiques bêtalactamines comme les pénicillines, les pénicillines résistantes à la pénicillinase (comme la cloxacilline) et les céphalosporines. L'abréviation SARM désigne les souches de S. aureus qui ont une concentration minimale inhibitrice (CMI) pour l'oxacilline de 4 µg/ml ou plus ou qui contiennent le code génétique mecA de la protéine 2a (PBP 2a) se fixant à la pénicilline.
Les entérocoques sont des bactéries qui sont normalement présentes dans les intestins humains et dans les voies génitales féminines et que l'on retrouve également souvent dans le milieu ambiant. Ces bactéries peuvent parfois causer des infections. La vancomycine est un antibiotique souvent utilisé pour traiter les infections causées par les entérocoques. Dans certains cas, les entérocoques deviennent résistants à ce médicament et sont donc appelés entérocoques résistants à la vancomycine (ERV). Les ERV ont une concentration minimale inhibitrice (CMI) pour la vancomycine de 32 µg/ml ou plus. Ils contiennent les gènes de résistance VAN-A ou VAN-B.
Les facteurs de risque pour l'acquisition du SARM incluent les interventions invasives, le traitement préalable aux antibiotiques, l'hospitalisation prolongée, le séjour dans une unité de soins intensifs ou une unité de soins aux brûlés, une infection à la plaie chirurgicale et la proximité étroite d'une personne colonisée. Le SARM peut aussi être transmis de la mère à l'enfant par le lait maternel.
Les facteurs de risque d'ERV incluent la gravité de la maladie sous-jacente, la présence de dispositifs invasifs, la colonisation préalable à l'ERV, l'utilisation d'antibiotiques et la durée de l'hospitalisation.
Le mode de transmission le plus important du SARM dans le milieu des soins de santé, c'est par les mains temporairement colonisées des travailleurs de la santé qui l'acquièrent au contact des patients colonisés ou infectés, ou après avoir manipulé du matériel ou de l'équipement contaminé. Les patients colonisés non identifiés présentent un risque particulier de transmission aux autres patients.
Le mode de transmission le plus important de l'ERV dans le milieu des soins de santé, c'est par les mains temporairement colonisées des travailleurs de la santé qui l'acquièrent au contact des patients colonisés ou infectés, ou après avoir manipulé du matériel ou de l'équipement contaminé. Les patients colonisés non identifiés présentent un risque particulier de transmission aux autres patients.
Si vous répondez aux critères pour un dépistage, l'infirmière prélèvera des échantillons du nez, du rectum et de toute lésion et région ouverte de la peau. Le test permet d'identifier rapidement les porteurs des bactéries et de prévenir la transmission aux autres patients. Votre médecin sera informé du résultat du test.
Bon nombre de bactéries vivent dans l'organisme et sur le corps sans causer de maladie ou d'infection. C'est ce qu'on appelle une colonisation. Celle-ci ne requiert aucun traitement. Toutefois, ces mêmes bactéries, dans d'autres conditions, peuvent entraîner la maladie. C'est ce qu'on appelle une infection.
Le SARM peut coloniser le nez, la peau et les voies respiratoires. Il peut causer une infection dans les voies respiratoires, dans les champs opératoires (parties et organes où se pratique une opération) et dans le sang.
Le traitement dépend de l'intensité de la maladie du patient.
Si les résultats du test indiquent que vous êtes porteur du SARM ou de l'ERV, on vous placera dans une chambre privée où vous serez soumis à des précautions spéciales pour la prévention des infections et la lutte contre celles-ci. Ces précautions visent à éviter la transmission des bactéries aux autres patients. Les soins médicaux dont vous avez besoin ne seront pas touchés.